Nous étions 50 (17 Soprani + 18 Alti + 9 Tenori + 6 Basses) à nous retrouver autour de Nicolas pour cette avant dernière répétition de l’année. Après un échauffement corporelle, et un faux départ (il faut laisser les Basses faire le Toum sur le premier temps !) nous nous échauffons la voix sur « Demain sera parfait ». Notre Maestro nous demande de mettre plus de joie, d’énergie et d’envie – On doit voir nos pommettes sourirent derrière les masques. Nous faisons également un exercice en frappant des mains sur les 2ème et 4ème temps pour bien accentuer les syllabes sur ces temps. C’est mieux et nous pouvons donc poursuivre avec la suite du programme de notre concert.
Nomade : nous devons le faire très doux et suspendu en liant bien et tenant les notes en fin de phrases. Les ponts doivent très doux mais en restant rythmés et énergiques. Enfin il faut bien garder le tempo notamment à la reprise du second couplet et sans ralentir sur la fin (seulement sur la dernière mesure). Nous enchantons Nicolas avec notre dernière version.
Je n’aurai pas le temps : rappel sur les nuances (avec crescendo et decrescendo), les « Même » et « Et » qui doivent être brefs, les violons pour les « Ouh » des Hommes (en prenant soin de bien caler le départ et de ne pas accélérer) et à ne pas respirer sur l’introduction (suivre les virgules pour placer les respirations autorisées). C’est Bien et Nicolas est satisfait.
Heureux : là encore, petit rappel sur les nuances, les voix d’accompagnements qui restent en retrait des Soprani, le début très doux et le crescendo tout au long de la page 3 pour rester fort (mais sans crier) sur la 4ème page et sur le final qui ne doit pas ralentir avant la dernière mesure (on suit Nicolas). Nous avons baissé.
Nous profitons de la pause pour offrir à Nicolas un petit cadeau de noël pour le remercier de son implication, de son énergie et de sa patience avec nous. Il est très ému et nous promet d’utiliser ce robot pour faire un dessert lors d’un prochain samedi de répétition.
De retour de la pause, nous prenons Heureux qui comme Ulysse que Nicolas conclut par un « Merci c’est très bien ». Il nous invite cependant à encore plus marquer les nuances.
Le lion est mort : Nous essayons d’ajouter quelques bruits de la jungle (pas trop fort) sur l’introduction aux percussions. Il faut que nous restions concentrés sur le départ et sur la prise de note mais on garde. Attention nous avons encore baissé. Nicolas fait retravailler un peu les couplets pour les Soprani pour accentuer le « Mo – ort » (est et Mo sont sur la même note). Notre dernier essai est couronné d’un « Belle énergie ! » de la part de Nicolas.
ma Môme : Après une première version « pour s’entrainer », les rappels pour les double-croches et une invitation à plus d’expression, d’émotion et d’intention, c’est beaucoup mieux. Marc nous fait remarquer à juste titre que la note pour les Hommes sur le « La » de « La fenêtre... » est en haut (la même que « fe« ) et non en bas comme dans la première phrase musicale. On se corrige sur le dernier essai.
Nous terminons la révision des chants du concert par Le vent nous portera. Nicolas nous rappelle aux doubles-croches et nous demande une continuité musicale entre le pont et « ce parfum… » avec même un crescendo sur cette dernière note du pont. Attention on a beaucoup baissé (presque un thon – pêcheurs que nous sommes !).
Nous terminons avec C’est beau la vie. Comme toujours nous devons nous souvenir que les voix d’accompagnement accompagnent et que la voix principale principe. Les accompagnements doivent donc restés feutrés mais avec des attaques franches et nettes et bien sûr de l’énergie. Nous travaillons le dernier couplet par voix ; Les Soprani doivent se faire confiance pour accrocher les notes hautes car elles les tiennent.
La semaine prochaine nous filerons le concert (en condition de concert = SANS PARTITION )